
L’attaque, qui a fait 100 morts, n’a pour le moment pas été revendiquée.
Samedi 2 janvier, aux alentours de midi, des assaillants armés ont attaqué les villages de Tchomo-Bangou et de Zaroumadareye, dans la région de Tillabéri, à l’ouest du Niger. Cette zone est dite « des trois frontières » car elle se situe à proximité des frontières du Mali et du Burkina-Faso. On déplore 100 morts et 25 blessés. L’attaque n’a pas été revendiquée.
Le maire de Tondikiwindi, Almou Hassane, s’est rendu sur place. Il a déclaré à l’Agence France Presse :
« Nous venons juste de rentrer des lieux des attaques. À Tchoma Bangou il y a eu jusqu’à 70 morts et à Zaroumadareye 30 morts. Il y a eu également 25 blessés dont certains ont été évacués à Niamey et à Ouallam pour des soins. »
Il a également précisé que les « terroristes » étaient venus à motos.
Un journaliste local s’est exprimé sous couvert d’anonymat :
« Ce sont de nombreux civils qui ont été tués dans une attaque à Tchomo-Bangou. Les assaillants sont venus encercler le village et ils ont tué jusqu’à cinquante personnes. Des blessés ont été évacués à l’hôpital de Ouallam. »
Cette attaque a eu lieu le jour des résultats de l’élection présidentielle, à l’issue desquels le candidat du parti au pouvoir Mohamed Bazoum a fini en tête. Ce dernier, ancien ministre de l’Intérieur, a promis de renforcer la lutte contre les groupes djihadistes.
M.C.
Crédit image : Katya Tsvetkova / Shutterstock.com